Les "Maternelles" à Natural Parc

"Avec les copains de l’école, nous avons été voir des animaux à Natural Parc.

 

Au début, ce n’était pas sûr qu’on parte parce qu’il pleuvait vraiment beaucoup. Papa, il a expliqué qu’il avait plu autant en une journée qu’en un mois. Je trouve que ce n’est pas possible parce que s’il pleut encore le lendemain, il a plu plus dans le mois que dans la journée d’avant. Papa m’a dit que non, ce n’était pas ce qu’il voulait dire, que ce n’était pas comme ça que l’on comptait la pluie. Je n’ai pas trop insisté.

 

 

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Il a dit aussi qu’il préférait que les copains et moi nous marchions sous la pluie toute la journée plutôt que de nous garder enfermer ici. C’est vrai que la pluie, quand on a un bon k-way, ça va. Et des bottes aussi. C’est chouette les bottes, parce qu’on peut courir dans les flaques d’eau avec. Sans bottes, on peut aussi courir dans les flaques, mais c’est plus risqué par rapport à l’avis de Maman sur l’état du pantalon, des chaussettes, des chaussures. Elle n’aime pas trop ça.

 

En arrivant à l’école, on a regardé longtemps le ciel gris. Et puis on a décidé de partir quand même. On a bien fait parce qu’il s’est arrêté de pleuvoir. Les flaques d’eau étaient toujours là par contre, et je n’avais pas mes bottes. J’ai fait attention. Enfin, un peu. Presque pareil que les copains.

 

Les animaux au parc, ça n’avait pas l’air de les déranger de ne pas avoir de k-way ou de bottes. Ni les mamans chameau (je crois qu’on dit chamelle, c’est rigolo parce qu’on dirait le prénom de mon copain Samuel mais avec du pain de mie dans la bouche), ni les bébés autruches (un autruchon, ça s’appelle, ça aussi c’est rigolo mais je ne sais pas trop pourquoi c’est rigolo). Aucun animal n’avait de botte, et ils ne se faisaient pas gronder. Alors avec les copains, on a fait comme eux, on s’est promené dans l’herbe et les chemins tout trempés, c’était chouette.

 

Il y avait aussi des cochons, et eux, ils sont terribles, car non seulement ils n’ont pas de bottes, mais en plus ils étaient couverts de boue. Vous allez me croire ou pas, leurs mamans ne leur disaient rien. Faut bien avouer que leurs mamans aussi étaient couvertes de boue. C’est peut-être pour ça.

 

 

Le plus terrible c’était quand même les grosses souris. Elles sont sorties de leur cabane quand elles ont été vraiment sûres qu’il n’y avait plus de pluie. Elles sont énormes ces souris. Je ne savais pas qu’il y en avait de si grosses. Avec Alphonse, mon copain qui mange tout le temps, on s’est demandé comment on pouvait attraper une souris aussi grosse, parce que les petits pièges que l’on met dans le grenier et le garage, à la maison, ça ne lui pincerait même pas une patte… Heureusement qu’il n’y en a pas trop dans notre quartier des grosses souris comme ça, j’aurais un peu peur sinon. C’est une race de souris qui ne vit qu’au sud, on a appris ça. Il faudra que je prévienne ma cousine Marie-Coralie qui habite au sud d’Orvault, sa maison est sûrement infectée de souris géantes. Comment elle va faire pour s’en débarrasser… On va chercher un piège géant exprès pour cette race de souris. Je ne sais pas si vous connaissez d’ailleurs : c’est une race de souris qui s’appelle les wallabys".

 

 

Merci à Line pour les photos !

 

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