Cycle 2 - Les Olympiades

 

L’important, il dit Papa, c’est de gagner. Heu non, justement, il dit que c’est pas de gagner. L’important, c’est pas de perdre non plus. Il dit comme ça que c’est de participer.

 

Il dit tout le temps ça en revenant de ses courses. Je demande s’il a gagné, il répond que non. Je dis que c’est dommage, que je suis déçu, que lui aussi, il doit être déçu. Il dit que non, ce n’est pas grave, que l’important c’est de participer. Moi je trouve que l’important c’est la coupe. La médaille aussi c’est bien, mais le mieux c’est la coupe. Et pour l’avoir, la coupe, il faut gagner.

 

 

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Nous, on a été faire les Olympiades.

 

On était sur un terrain de foot avec tout autour une sorte de piste comme pour les chevaux, mais là, c’était nous qui courions en rond. Il y avait plein de courses différentes, de la course d’endurance, de la course de vitesse, de la course avec des barrières à sauter, de la course avec un bac à sable au bout, où il faut sauter dedans.

 

A chaque fois on gagnait des points, deux, trois, quatre, cinq, ou dix points. Et l’équipe qui a gagné le plus de points, a gagné les Olympiades. Mais pas la coupe. Il n’y avait pas de coupe en fait. Pas de médaille non plus. Du coup, l’important ce n’était peut-être pas de gagner. Avec les copains, on a fait des calculs compliqués, et je pense qu’on a plus de cent points. Ou deux cent points. Enfin, on n’a peut-être pas gagné mais on a bien participé. On a plus que participé. Fallait voir nos têtes dans le car, on était tout liquide, tout fondu comme des carambars qu’on aurait laissés dans le four. Fallait pas sentir l’odeur par contre, parce que c’est vrai que ça ne sentait pas vraiment le carambar (même le carambar fondu). C’est vrai qu’on a eu chaud, et quand on a chaud, on transpire. Et quand on transpire, il faut se boucher le nez des fois.

 

Comme a dit Léon en rentrant, (Léon c’est mon copain qui voit un docteur qui lui remet les syllabes dans le bon sens), “On a tous passé une belle journée au stade de la Chaudière”.

 

"Le stade de la Cholière", la Maitresse a rectifié. Et puis finalement, non, elle a dit que vu la météo, vu le soleil, vu nos têtes de petits pois à l’étuvée, c’était plus vrai de dire le stade de la Chaudière.

 

 

Merci à toutes l’équipe d’animation sportive de la Mairie d’Orvault !

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